De la violence rejetée à la violence subie.

Dans un article du quotidien Ara du 19 octobre, Josep Maria Nadal, professeur et ancien président de l'université de Gérone, s'oppose au romancier Javier Cercas, ancien professeur dans la même université. Javier Cercas a publié divers articles dans lesquels il a réduit le nombre des blessés du 1er octobre à deux et a justifié les violences policières.
Il rappelle que c'est Javier Cercas qui, autrefois, lui a enseigné la non-violence comme réaction aux attentats de l'ETA.
et que dans son seul bureau électoral (Aiguaviva) il y a eu sept blessés dont lui, traîné et piétiné par des gardes civils qui sont repartis en criant «¡Viva España!».
Il conclue en déclarant : «Quand des Espagnols sortent dans les rues et crient  ¡A por ellos! ” (sus contre eux), les coupables ne sont pas ceux qui vocifèrent. Les coupables sont García Albiol, Arrimadas, Rivera, Rajoy... Ce sont ceux qui obligent ces gens à nous haïr. Un jour ils devront répondre d'avoir attisé la haine.»