Le caprice du prince et la souffrance des prisonniers
Mon ami le (grand) professeur Xavier Pla se fait écho d'un article de son concitoyen Josep Maria Fonalleras Codony, publié dans El Punt Avui, «Dictat per capritx» (décidé par caprice).
L'écrivain géronais y écrit que l'un des arguments qu'il a le plus entendus ces jours derniers est que la détention arbitraire de Jordi Cuixart et Jordi Sànchez était «disproportionnée» ou qu'elle avait constitué «une erreur». Or «disproportionnée» et «erreur» sont des mots qui «dénotent une idée qui va au delà d'un simple agissement judiciaire et entre sur le terrain de la manœuvre politique.» C'est là la marque de l'arbitraire, d'une décision par caprice. En les emprisonnant arbitrairement et en leur refusant le statut de prisonniers politiques, l'État espagnol les a mis au contact de prisonniers de droit commun. Leur intégrité physique est menacée.
«La liberté, pour tous les deux, n'est pas seulement une exigence, elle devient une nécessité urgente.»